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Ohlalala, qu'est ce que j'me marre à regarder les blogs de mes amis avec ce truc : Le débilitron
Voilà, je tenais à le partager pour ceux qui ne le connaissaient pas!
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P'tin j'en ai marre de me prendre la tête avec Julie. Ouais je sais j'ai dit putain, j'aime pas dire putain d'habitude mais là j'ai besoin de le dire. Putain putain putain.
Ca m'ennerve toutes ces gamineries de fille. Dès que ça peut se créper le chignon ça y va, et vas-y que je t'envoie des remarques blessantes, tiens dans ta gueule. Le pire c'est que je réagis pareil maintenant. Moi une fois que je me mets en colère c'est fini. Je peux prendre des décisions cash comme ça si je veux. J'en ai marre aussi qu'on interprête mes mots n'importe comment, qu'on ne me connaisse pas autant que ça pour prétendre que j'ai plus envie de voir mes amis de longue date.
De toute façon, un jour on se verra plus. Parce qu'on choisira encore des voies différentes. Elle a choisi son lycée pour rester avec les autres, moi j'ai choisi le mien et j'ai pas eu peur de la nouveauté. Pour moi c'est normal qu'on soit séparées et qu'on se voit de moins en moins. J'accepte ça. Et ça me permet de savourer les moments ensemble. De toute façon j'ai l'impression de devenir intruse. A la gym, il y avait Mary. A la danse, Mary et Marine sont venues. J'ai senti les contacts privilégiés partir, j'ai eu peur parfois, j'me suis sentie seule. Maintenant j'ai plus envie d'aller à la danse pour avoir le même schéma ou je ne sais quoi d'autre. Et quand on prévoit de se voir, il y a toujours d'autres gens vers qui je n'ai pas spécialement envie d'aller, de parler avec. Mais oui je suis égoïste, refermée, vous ne le saviez pas?
Et c'est à moi la faute parce que j'ai aussi d'autres amis, un amoureux et que je les vois aussi.
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Ca a été le moment du film le plus fort pour moi. Quand Raimunda chante. C'est en fait Estrella Morente qui l'interprète. J'en ai eu un frisson de partout et les larmes aux yeux quand j'ai entendu cette voix chaleureuse ajoutée au visage si animé de Penélope Cruz. Ce qu'elle est belle. Elle me fait penser à Mlle Medjkane.
Il faut que je regarde les films de Pedro Almodovar. En version originale. J'ai soif de toute la chaleur de l'Espagne, de ces personnes à la gestuelle si vive, à la langue si chantante. Ca nous prend le coeur ces films.
Il faut qu'on s'occupe de nos mamans. Lilou et Najou avaient les larmes aux yeux. Ca me fait le plus grand bien de les serrer dans mes bras pour un peu de réconfort.
Je ne parle pas assez à ma maman. Moi aussi j'ai envie de dormir avec elle. De lui faire des calins, des bisous. Mais ça fait bien longtemps qu'il n'y a pas eu de contacts "physiques" entre nous. Je n'ai jamais vraiment eu cette habitude en grandissant. Dire qu'avant elle ne devait pas me laisser à l'école sans que je ne lui aie fait au moins cent bisous que je comptais par dizaines. Je crois que ça me manque. C'est sûr même. J'ai peur et je n'arriverai pas à faire comme quand j'étais petite. J'ai peur de la suprise, de la gêne. Alors qu'on est juste mère et fille. C'est énorme.
Il faut que je la traduise !!!
Yo adivino el parpadeo
De las luces que a lo lejos
Van marcando mi retorno
Son las misma que alumbraron
Con su pálido reflejo
Unas horas de dolor
Y aunque no quise el regreso
Siempre se vuelve
Al primer amor
La vieja calle
Donde le cobijo
Tuya es su vida,
Tuyo es su querer
Bajo el valor de las estrellas
que con indiferencia
Hoy me ven volver
Volver...
Con la frente marchita
La nieve del tiempo
la aclaro en mi cien
Sentir...
que es un soplo la vida
que veinte años no es nada
que febril la mirada
Hurrante entre la sombra
Te busca y te nombra
Vivir...
Con el alma ferrada
A un dulce recuerdo
que lloro otra vez
Tengo miedo del encuentro
Con el pasado que vuelve
A enfrentarse con mi vida
Tengo miedo de la noche
que poblada de recuerdo
Encadenan mi soñar
Pero el viajero que huye
Tarde o temprano
Detiene su azar
Y aunque el olvido
que todo lo destruye
aya matado
A mi vieja ilusión
Cuarto escondida
Y una esperanza humilde
que es toda la fortuna
De mi corazón
Volver...
Con la frente marchita
La nieve del tiempo
La aclaro en mi cien
Sentir...
que es un soplo la vida
que veinte años no es nada
que febril la mirada
herrante entre la sombra
Te busca y te nombra
Vivir...
Con el alma ferrada
A un dulce recuerdo
que yo notare...
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Dès que la BO de Marie-Antoinette sort, je l'achète.
Je fais une overdose de français en ce moment. Je ne stresse pas trop pour les épreuves, enfin pas l'écrit en tout cas, j'ai plutôt une apréhension pour l'oral parce que je n'ai jamais su me faire comprendre ou m'exprimer convenablement.
Il n'y a rien de vraiment nouveau, rien d'exceptionnel dernièrement.
J'ai cousu des poissons sur un T-shirt et j'ai peint des coccinelles sur des petites tennis. Je fais encore des colliers. J'aime créer, c'est sur.
J'ai lu le dernier tome de Nana, il est passé trop vite, je suis déçue que l'action n'avance pas réellement.
Il faut que j'économise. Juillet va être chargé. Camping, Japan Expo puis colo :)
Ce soir j'aurai les résultats du conseil de classe. J'ai pris spécialité maths, la suicidaire, et option italien parce que j'adore les langues.
Je vais voir Volver au cinéma aussi. Après avoir vu "Habla con ella" que j'ai trouvé sublime.
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Mon chien s'est sauvé. En début d'après-midi. C'est la première fois qu'elle part aussi longtemps. Ca se trouve, elle agonise sur un bord de route, quelqu'un l'a embarquée ou elle s'est noyée dans le canal.
Rien qu'en pensant à ça j'ai les larmes qui montent.
Elle en avait peut-être marre de se faire crier dessus tous les jours. D'être enfermée dans le garage ou laissée trop longtemps dehors.
Mes quelques caresses le matin ne lui suffisaient pas. Je ne lui portait pas assez d'attention.
Au fond j'suis encore une gamine. Ce chien c'était comme un caprice quand j'avais neuf ans. On sait pas encore ce que ça veut dire "s'occuper de" à cet âge là. Alors au début c'est la grande joie, on fait des calins des caresses des promenades. Ces photos idiotes et nunuches avec son chienchien chéri. Et petit à petit cet être vivant devient un élément du décor, parfois même emmerdant.
Au fond je peux pas m'empêcher de penser que même si c'est plus encombrant qu'autre chose parfois un animal, ça aide beaucoup moralement. Je me sentais moins seule avec mon rat, mes perruches, mon chien.
J'imagine pas mes petits-déjeuners sans ce regard suppliant assis sur pattes. Ces bonds d'un mètre quand je descends les escaliers ou quand je rentre chez moi. Ces pleurs quand le grille-pain saute. C'est plein de bêtises comme ça.
Je me sens un peu ridicule à parler d'un ton si sérieux de mon chien. Mais au fond c'est quand même important pour moi et fallait que j'évacue.
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