• Camille laissa tomber son peignoir. La lumière de la chambre était tamisée, les murs reflétaient une douce couleur violette. Chiyo l’attendait patiemment, ardemment, allongée sur le lit sur lequel elle avait prit soin de parsemer des pétales de fleur. Des gouttes d’eau perlaient encore sur la peau diaphane de Camille, Chiyo les avaient remarquées lorsqu’elle s’était penchée sur elle.

     Elles n’osaient plus se donner la main à la lueur du jour. Elles avaient peur de ce regard froid, dérangé et dégoûté que lui jetaient les passants austères dans la rue. D’autres ne les comprenaient simplement pas.
    Cette union ne semblait pas accordée, pourtant à leurs yeux, elle était la plus belle au monde.
    Camille était une petite blonde, aux yeux noisette et au caractère enjoué.
    Chiyo était d’origine japonaise. Personne ne pouvait déceler le mystère que recelaient ses yeux de jais excepté Camille. Plutôt discrète, calme et sereine.

     Camille nue et sans pudeur, contemplait le visage de celle qu’elle aimait. Elle était encore vêtue, ce qui attisait le désir de Camille. Ses mains se baladèrent d’abord sur le tissu doux et soyeux que portait encore Chiyo. Elle sentait ce petit corps menu et frêle sous ses doigts. Ses gestes étaient d’une infinie délicatesse, elle avait peur de la briser. Chiyo, de nature timide, se laissa faire quand la jeune femme ôta ses vêtements. Petit à petit, chaque centimètre carré de sa peau se dévoilait aux yeux de Camille qui y déposait un baiser. Elle avait un goût de lait. Les pommettes de Chiyo devenaient de plus en plus roses. Elle fixa Camille avec intensité lorsqu’elle prit ses mains et les posa sur les formes courbes de sa poitrine généreuse. Il n’en fallait pas beaucoup pour que la sève monte. Des effleurements, des caresses, des baisers passionnés. Plus audacieuse, Camille glissa lentement, tel un serpent ondulant sur le sable. Elle était comme un animal qui s’abreuvait à la source. Chiyo ne pouvait plus se contenir. Elle agrippait ses mains dans la chevelure dorée et sa respiration devenait plus intense, plus bruyante. Ses jambes tremblaient. Elle n’avait qu’une envie, c’était de serrer Camille le plus fort possible. Presque jusqu’à l’étouffer, pour lui montrer la force de son amour, de son désir.
    Chiyo atteignit le paroxysme du plaisir quand Camille fut en elle. A sa façon. Chiyo était en extase, en béatitude. Cela avait pour effet de la rendre plus sensuelle que jamais. C’était alors elle qui prenait les directives. Entre ses lèvres fines et douces, elle sentait la pointe des seins de Camille se durcir, sous le bout de ses doigts elle sentait le frisson qui parcourait le corps en offrande de Camille.

    Après toutes ces promesses, ces tendresses, elles se détachaient et restaient silencieuses. Lorsqu’elles se regardaient, pas besoin de mots, de chuchotements. La lueur dans leurs yeux suffisait juste. Elles se remerciaient d’être femmes et de se donner le plus bel amour qui puisse exister, un amour pur et sincère.


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  • (Les garçons aussi bien sûr).

    Ca fait toujours du bien de retrouver les Anciens. Les vieux qu'on connait depuis la primaire (peut-être même la maternelle ça me fait défaut...) ou depuis le début du collège. Car même si on les voit pas souvent, avec eux ce sont des rires purs et intenses. Tu peux délirer sur n'importe quoi il ne te jugerons pas de bête. Pas d'imbécile. Pas de fille avec des gestes super exités.

    Vous avez déjà pensé à l'allure que vous avez sur les toilettes? Bah faites-le maintenant.

    Chantez aussi "I'm singing in the rain" quand il pleut pas et qu'il y a du monde dans la rue. Rigolez jusqu'à faire pipi-culotte parce qu'un ami s'amuse à faire croire qu'il a des tocs à tous les gens qui passent (je respecte ces gens par ailleurs hein :))

    Je me suis améliorée au code. 30. Il le fallait bien quand même, je pouvais pas rester avec ce 19 toute ma vie.

    Moi je stresse un peu quand même de revoir Maxime la semaine prochaine. Parce qu'il m'a déjà vue sous un autre angle et maintenant lui parler normalement ça me gène. Lui parler tout court en fait. Même qu'il me voit.

     

    Je suis allée au cinéma cet aprèm (voilà déjà qui est plus en rapport avec la photo ^^).

    Avec n'Amoureux. Etre amoureux c'est sentir des papillons dans le bas du ventre rien qu'avec un baiser, sur les lèvres dans le cou, des caresses sur le bras, la tête sur son épaule. C'est toujours sourire en le regardant, en endurant le vent froid à deux, enlacés pour se réchauffer.

    La solitude ça tue, je l'avais déjà dit. J'avais l'estomac qui se nouait parfois devant Marie-Antoinette.

    J'avais envie de m'allonger aussi dans l'herbe, les fleurs. De regarder le lever du soleil au petit matin. De manger plein de gourmandises et de pouvoir m'acheter ce que je veux. De porter un masque et d'aller dans un bal. De profiter d'un grand jardin, de m'occuper des enfants et des animaux. Moi aussi.

    C'est dur à dire. Moi j'aime les poètes parce que ce sont des magiciens. Ils disent tout bien. Ou presque. Ca dépend lesquels aussi. Je m'emmèle.


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  • J'ai fait un rêve bizarre juste avant la sonnerie de mon réveil.

    J'étais à la mer et un garçon voulait absolument me donner un collier, et il disait "Marion est tout le monde."

    Après je m'amusais avec mon père puis une fée bizarre comme dans un dessin animé est venue se chamailler avec moi et j'ai transformé un lapin pendant notre combat de baguette magique. Il est devenu énorme, il avait le devant d'un phoque et derrière des écailles et les pattes d'un lion. Sur la plage bizarrement c'était entouré de glace, alors le monstre à tout fait craqueler. Puis 6h30 sonne.

    Je me dépêche je vais être en retard au lycée.


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  • Elle est trop bonne cette chanson. C'est de la musique qui met de bonne humeur, donne la pêche.

    Ce matin j'écoutais encore la BO d'Eternal Sunshine, le thème.

    Je m'envolais au dessus de la ville. Je sautillais dans les rues, un sourire imbécile pendu aux lèvres. Les gens me regardaient et je leur communiquais ma bonne humeur. J'étais bien perdue là haut.

    En fait dans le bus, quand on a pas envie de réviser, on est un peu livré à soi-même et on regarde l'extérieur.

    De la fenêtre j'ai aperçu les champs de blé tout verts. J'avais envie de glisser dessus pour sentir la caresse des épis, leurs chatouilles.

    J'ai voulu faire plaisir à ma petite soeur. Je suis allée la voir chanter dans la chorale de mon ancien collège. Elle faisait sa petite timide avec la bouche pincée. J'avais envie de venir chanter avec elle, comme je faisais avec mes amis il y a 3 ans auparavant.

    Ca m'a fait drôle de me retrouver de l'autre côté, dans le public. Voir toutes ces petites bouches qui s'ouvrent et se ferment en même temps. On dirait qu'elles nous aspirent. J'avais des frissons de voir tout ces visages animés, en harmonie, d'écouter le son des voix monter... C'était coloré.

     

    kNda 


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  • Elle est belle Lou.

    J'aimerai bien faire de jolies photos comme ça, moi aussi. Et avoir autant de charme.

    Je ne connais pas grand chose, mais elle me fait découvrir plein de jolies choses. Des amants un peu désespérés, les notes douces de Yann Tiersen, les rayons de soleil d'Eternal Sunshine...

    Merci pour tes CDs, tes livres, tes sourires, tes mots :)

     

    J'ai envoyé un mail à la mairie de Douai pour savoir s'ils peuvent m'envoyer des adresses d'associations ou de personnes qui pourraient m'apprendre le langage des signes.

    J'ai une forte envie de m'impliquer, d'aider des gens, les rendre heureux. Un fort besoin d'être utile. Je crois qu'il faut que je fasse quelque chose dans ce domaine là plus tard.

     

    N'amoureux n'arrête pas de me fixer des fois. Je suis encore un peu timide, ou un je ne sais quoi me fait tourner la tête ou me cacher dans mes mains. C'est dur de le regarder. Son amour est fort. Je me sens un peu extraterrestre parfois.

    Et puis même s'il a un parapluie moche, qu'il sait pas toujours s'accorder, quand je marche dans la flaque d'eau avec mes petites chaussures, j'ai toujours un sourire à l'intérieur.

     

    On sent que le bac arrive, la fin de l'année aussi.

    Je me demande si je verrai toujours les gens. Parce que moi j'ai encore une année avant de choisir ma voie. Ils vont entrer dans leur monde et nous qui restons là, est-ce qu'on va les revoir? Ca va faire un grande vide. Rassurez-moi, on se reverra hein?? 


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