• Pauvre lâche.
    Je n'ai même pas réussi à aborder le sujet avec lui. Ou si, je lui ai sorti une petite phrase bien cinglante. C'est tout ce que j'ai réussi à faire.
    Abaisser mon père au rang de buveur aux yeux de ma soeur.
    Je lui ai gâché les deux heures de plaisirs qu'elle avait pris à la danse. Avec mon silence, mes refus, mon indifférence. Ma machoire serrée.
    J'ai tellement envie de dire ce que j'ai sur mon coeur noué. Mais je n'ai envie d'en parler à personne.
    Alors il faut que j'écrive. Il ne me manque plus qu'un joli carnet pour que je puisse arrêter d'écrire ici.

    On dirait que je suis un monstre dans ma chambre, ma tanière, en misanthrope.
    Cercle vicieux pourri.


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  • Il est rentré vers 7h. 7h.
    J'avais qu'une envie c'était de prendre mon bus et de me casser.
    Mais je ne pouvais pas laisser ma petite soeur dans cette situation, avec Maman qui râlait.
    Tiens, Chloé. Je suis une mauvaise soeur. Egoïste.
    Je ne sais pas d'où vient mon détachement. Pourtant quand elle était petite je faisais très attention à elle.
    Aujourd'hui je me rends compte que je ne suis pas assez là pour l'aider. S'en rendre compte maintenant ça fait mal.
    Cet après midi on va pâtamodeler ensemble. Elle cherche ce qu'elle va essayer de faire.

    Heureusement qu'il y a de bonnes épaules au lycée. Il fallait que je me vide de mes larmes. J'avais besoin de calins.
    Merci d'être là.

    J'ai gardé le baladeur CD de Lou. La musique est trop bonne, il fallait que je le garde un peu. Pour découvrir des merveilles.

    Bon, c'est pas aujourd'hui que j'aurai la Positive Attituuude (Made in Lorie).
    Il faut que ça revienne.


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  • Et un arc-en-ciel.

    J'ai l'impression de ne pas être une bonne amoureuse.

    Celle qui le ferait toujours sourire.
    Celle qui lui oterait et l'aiderait à supporter toutes ces choses néfastes.
    Celle qui lui aspirerait sa fatigue pour lui insufler de l'énergie.
    Celle qui lui ferait briller les yeux.
    Celle qui le ferait rêver.

    Il était si fatigué et je me sentais si impuissante de ne pas pouvoir le réconforter comme il faut. Je ne suis pas à la hauteur.
    Tout ce que je sais faire c'est prolonger les silences et lui caresser le visage sans rien pouvoir lui dire alors que j'aimerai tant me faire plus rassurante, plus tendre.

    En français on a encore parlé de l'autobiographie. Je trouve ça intéressant, mais les lectures que nous avons ne sont pas très passionnantes. Des fois je me demande comment ça passerait si je me laissais complètement aller sur mon blog. Les réactions.

    Papa est parti au Mac Do. Il avait envie d'un hamburger.
    J'écris et ça me pique déjà les yeux. Maman est juste à 2m de moi, la porte de ma chambre est ouverte.
    Il est rentré aujourd'hui de son boulot, les réunions, tout ça.
    Avant qu'il parte, on était déjà plus que trois à table.
    Ce soir c'est encore pareil.
    J'ai l'impression qu'il n'y a plus de dialogue entre Papa et Maman. Ca me fait comme une boule au fond de la gorge.
    J'ai peur. Peur que l'Amour s'envole.

    Martin m'a ruinée. Mais au fond 4 euros c'est rien. Et puis ce bracelet il est joli. C'est Martin qui me l'a attaché au poignet pendant que je faisais mon voeu alors il a une grande valeur.
    Merci Martin.



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  • Les étrangers sont géniaux. Wolfgang est un phénomène ambulant.

    Allemand, toujours en train de rejeter sa tête en arrière pour dégager
    son visage de sa mèche blonde, riant devant un livre "drôle" sur la
    génération ayant grandi dans les années 80.

    J'ai toujours été fascinée par une langue autre que le français.
    Découvrir ces sonorités particulières. Ces autres cultures, ces autres
    êtres humains si généreux en richesse personnelle.

    Vivement l'Espagne.

    Le soleil était avec nous aujourd'hui pour le "blocage" du lycée. Ca
    devient plutôt un squat. Nous n'avons toujours pas le monde que nous
    attendons, alors demain j'irai avec joie faire mes 4heures de TP.

    J'étais heureuse en écoutant les génériques de Disney. C'était une
    ambiance Magique. J'ai très envie d'aller au parc maintenant. Retomber
    en enfance, avoir les yeux qui pétillent devant les princesses ou un
    élan de tendresse pour Mickey et sa bande.

    Il faudra qu'on essaye d'organiser ça!

    Ttou, I want to fuck you and to see Hercule with you! (et là tu fais "me too" ^^)

    Chez n'Amoureux c'était tendance à la fénéantise. Gros dodo. Avec les
    ronflements et la bave qui va avec. Rooh faites pas cette tête.

    J'ai juste le coeur lourd en écrivant. Ce n'était pas un acte de
    méchanceté quand je lui ai encore donné une claque. Mais là il était
    vraiment vexé. Alors, pas d'aurevoir. Bien fait Marion, prends ça.
    J'étais triste en prenant le bus. J'avais presque les larmes aux yeux.
    Je crois que ça blesse la fierté. Là j'attends de voir s'il répond au
    message que je lui ai envoyé. Peut-être que pour me punir il me
    laissera dans l'attente jusque demain. Mon coeur se tord. Ca faisait
    longtemps. Pour une fois c'est moi qui aurait du courir comme une
    dératée. C'est bizarre parce que je m'imagine toujours de grands
    scénarios passionnés et à chaque fois je n'ose pas les "réaliser".

    Un jour peut-être.

    Le bus, quand on a rien à lire ou quand on a pas envie d'écouter la
    musique, ça permet de s'attarder sur quelques petites choses.

    Les enfants sont vraiment de petits lutins. Rien qu'à les regarder on a le sourire et on se sent apaisé.

    Le ciel était comme une plage. Comme quand la mer balaye le sable avant
    la marrée basse... Et bien le ciel était balayé de nuages un peu comme
    ça. Avec le soleil qui brillait.

    La beauté de la nature est souillée par tous les papiers qu'on peut
    voir au bord de la route. Comment les gens peuvent-ils se permettre de
    jeter leurs déchets de cette manière? Si un jour il y a un mouvement de
    grand nettoyage et bien j'irai.

    Bon désolée, tout ça fait un peu bazar et désordonné. Mais je suis
    fatiguée même après avoir tant dormi. J'ai un schéma de moelle épinière
    à faire. Et puis Enfance à lire.

     


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  • Je n'en peux plus.
    Il règne une ambiance pourrie qui va me faire péter un cable.
    Tout d'abord c'est au lycée. Sur le blog. Je ne peux pas comprendre comment des lycéens venant d'un même bahut peuvent se cracher à la gueule comme ça. "branleurs, fouteurs de merde...". Il est passé où le respect? Et ceux qui ont voté oui au blocage et qui sont tranquillement au chaud chez eux pendant qu'une minorité d'élèves motivés essayent de se bouger dehors?

    Mais le pire, c'est à la maison.
    La mère hystérique  qui trouve une imbécilité de bruit de ronflement pour le passer en boucle à fond dans la maison pour faire comprendre au  père combien il l'emmerde et l'empêche de dormir.
    Une  soeur qui me répond comme une chienne parce que j'ai fait tomber quelque chose dans la poubelle alors qu'il n'y avait pas de sac. Ridicule.
    Et pour finir le tableau, un père qui boit et fume devant la télé, mange à part  et qui maintenant se soucie de savoir comment on va parce qu'on ne lui a pas posé la question de savoir si ça dent allait mieux. C'est nouveau ça!
    Vive la famille quoi!
    Et moi alors? Je suis aussi comme ça?
    Ouais, pour écrire des trucs pareils, je suis bien dans le genre débile mentale.
    Le jour où j'arrêterai de m'ennerver pour un rien il est pas près d'arriver. J'me supporte pas là.



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