• Un fois par an je suis malade. Je veux dire je me soigne une fois par an, quand c'est vraiment dur de supporter le mal de crâne, comme aujourd'hui.
    (Attention, je préviens de suite, je vais râler et me lamenter).

    Mon corps est tout fragile. Je déteste cette vulnérabilité, cette mollesse.
    Quand je me lève je suis parfois prise de vertige. Quand je tourne les yeux dans n'importe quel sens, ça tire. J'ai les jambes qui tremblent presque à force de monter et descendre les escaliers parfois.
    Je suis lamentable. Je déteste ce que me renvoie le miroir. Je suis blanche. Sans expression. Qu'une enveloppe de peau pitoyable. Je sais, mon vocabulaire est peut-être exagéré, mais je suis en colère contre moi.
    En colère d'être sans interêt, de n'être qu'une personne qui subit sa vie.
    De ne pas avoir de qualité particulière, de ne rien savoir, de ne rien apporter... Oui ça doit encore être une crise existencielle.
    Est-ce que c'est possible de ne pas se connaître après 16 ans ?
    Je me descends toute seule...
    Je suis un poison pour moi. Je ne vis que quand je suis avec les autres. Sinon je ne suis qu'une larve qui reste collée devant un écran à ne rien saisir de ce qui lui passe sous les yeux.

    Je ne vais même plus chercher à me comprendre, j'ai vraiment des passes étranges parfois.



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  • "Tu dors, émue, face
    Au soleil, lascive
    Docile comme toujours
    Tu dors, émue, face
    Au soleil, lascive
    Docile, la seule femme
    Du radeau de l'amour"

    "
    C'est pas ta faute
    Si c'est la tempête
    La marée haute
    Dans ta tête
    Ca tangue et tu t'en veux
    Amarrée comme tu peux"

    "
    Sous ta peau
    Douce et lisse
    Tu me laisses
    Entrevoir
    Les coulisses
    Où tout se passe"


    -M-. Un artiste que je découvre et que j'adore déjà... Je ne cesse d'écouter ces trois chansons.
    Voilà ce qui pourrait résumer ma petite journée tranquille. Trop tranquille. J'ai fait des crèpes ce midi parce qu'on avait oublié la Chandeleur, et je vais encore aller travailler mon espagnol et mon français...

    En espérant avoir des choses plus intéressantes à raconter cette semaine.


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  • Je l'ai enfin vue entièrement après deux tentatives qui ont été soldées par un profond sommeil.
    Comment s'endormir devant une telle pièce... Mais ça m'a permis de regarder trois fois le début.

    J'ai été séduite.
    D'abord le jeu des acteurs. Il est très intéressant de voir l'évolution des personnages dans la pièce et l'expression des acteurs, qui forment d'ailleurs un trio éblouissant par leur jeu : Pierre Arditi dans le rôle d'Yvan, l'homme "hybride et flasque", Pierre Vaneck dans le rôle de Marc, arrogant, et Fabrice Luchini dans le rôle de Serge, "le rat d'exposition".
    Encore une explosition de sentiments entre rire, compassion, colère, désespoir... Puis l'on se rend compte que les relations amicales ne sont pas si faciles...Qu'est-ce qui nous lie vraiment à nos amis? Que représentent-ils pour nous?
     On remarque qu'il y a un manque de communication parfois, et je me suis demandée si ce n'était pas le même problème que j'avais au quotidien.
    N'avez vous jamais remarqué dans les conversations comme tout le monde se coupe la parole et n'écoute pas réellement l'autre? Que la plupart du temps nous parlons de notre pauvre petite personne? Que ces conversations sont pour les trois quarts du temps faites exclusivement pour entretenir des liens amicaux sans que le sujet soit profondément intéressant à débattre?
    Ces questions me sont apparues pendant la pièce, même si elles n'ont pas de rapport direct avec celle-ci...

    J'espère retrouver autant de plaisir en la lisant, et découvrir encore plus de
    subtilité et la véritable volonté de Yasmina Réza.

    Et puis voir cette pièce va me permettre d'ajouter encore quelques éléments à ma
    dissertation : "Pensez-vous que ce sont les mêmes raisons qui attirent le public on théâtre et au cinéma?"




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  • Creu-vée.
    Le sport pendant deux heures ça m'a achevée.
    J'ai couru dans les bras de Julie comme avant.
    J'avais oublié combien c'était jouissif (humpf j'ai pas trouvé d'autre mot :)) que de courir dans la rue vers sa meilleure amie en criant dans tous les sens sous le regard apeuré des passants.
    Les fous rires, c'est magique. J'étais intérieurement heureuse de voir Julie rigoler de ce rêve où j'ai des relations sexuelles avec un être mi-homme, mi-lion. Oui oui je fais de drôles de rêves. D'ailleurs si quelqu'un souhaite un bon sujet pour interprêter les rêves je suis disponible.
    Et puis ça m'a sortie de ma petite après-midi déprime.
    11 à mon écrit blanc de français. Il y a mieux mais je m'en contenterai parce que la moyenne de classe ne vole pas haut.

    N'amoureux si tu passes encore ici chez Marine ou au CDI (baaaah t'as pas le drooiiiit), sache que je vais me venger.
    Ha oui je cherche quelqu'un pour m'apprendre un peu l'italien. NA.

    Bonbon, une bonne douche bien chaude pour se relaxer avant d'attaquer les réactions d'oxydoréductions et acidobasiques...


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  • Le thème d'Eternal Sunshine correspond bien à ma journée.
    Douce et tranquille.
    Midi avec mon amoureux... Autour d'une bonne platrée de pâtes... :)
    Puis de la bonne humeur et du rire au cinéma, devant l'écran géant qui diffusait les Bronzés.
    Une fin d'après midi chez la jolie Marine... :) à parler de tout et de rien...
    Surtout n'importe quoi... Un grand débat sur les prouts (^^").
    Marine, on pourra venir plus souvent dit? Qu'est-ce qu'on est bien chez toi. Et puis j'aime bien cette ambiance où on papote tranquillement en se souriant...

    Et puis plus tard, je me marierai avec n'amoureux, on aura des enfants et une vie affective, familiale et sexuelle épanouie.

    C'est beau de rêver. :p

    Pssssst. J'veux du soleil!

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